LES OSTEOCHONDRITES

Le terme d'ostéochondrite peut prêter à confusion.

Une ostéochondrite est un trouble de croissance de l'os et du cartilage de l'enfant. Mais on retrouve également ce terme dans la maladie de Legg-Perthès-Calvé, dite aussi ostéochondrite primitive de hanche.
Il faudrait plutôt utiliser à la place d'ostéochondrite le terme d'ostéochondrose articulaire (voir la classification de Siffert).

Les sports les plus concernés sont : le football, le basket-ball.

 

Les ostéochondrites doivent être considérées non pas comme des maladies de la croissance mais comme de vraies maladies du sport de l'enfance !


Ostéochondrite du genou, dite aussi ostéochondrite disséquante ou maladie de König

 

Quels sont les signes d'appel de l'ostéochondrite du genou ?

La maladie apparaît dans un contexte particulier : le plus souvent sur un enfant de 7 à 12 ans, qui pratique 10 à 15 heures de sport par semaine (football, judo, tennis, handball, basket-ball).
Dans 1 cas sur 2, la maladie se révèle suite à un traumatisme direct (choc) ou indirect (mouvement forcé) du genou.

Les premiers signes de la maladie sont
Des douleurs de genou
Une boiterie d’effort
De façon inconstante, un épanchement intra-articulaire (gonflement du genou).

 

Quels sont les examens complémentaires à demander devant une suspicion d'ostéochondrite du genou ?

Un bilan radiographique du genou douloureux :

Les incidences à demander sont : genou (avec comparatif) de face, de profil, incidence fémoro-patellaire 30°, et incidence en shuss (appelé aussi cliché de l'échancrure).

La radiographie met en évidence une lacune unique ou multiple (on parle alors de poly-ostéochondrose), au niveau du condyle médial (interne) ou latéral (externe).

L'aspect radiologique donne lieu à une classification, appelée classification de Bedouelle :

Stade I ou stade de lacune :

Image claire bien limitée, dont le contour est épaissi et plus opaque.

 

Stade II ou stade de nodule :

Image de séquestre plus foncé dans la logette, séparé du reste du condyle par une bande claire.
Le niveau de la surface articulaire est normal, mais une fissure peut se dessiner sur un bord.

Stade III ou stade de séquestre en grelot :

Le séquestre ostéo-cartilagineux reste dans sa loge.
Le fond de la loge est dense.
Le cartilage est ouvert avec du liquide entre le séquestre et le condyle.

 

Stade IV ou stade de corps étranger

Le séquestre est libéré dans l’articulation.
D’autres séquestres plus petits peuvent rester en place.


Ostéochondrite du condyle médial de stade I.
Image claire bien limitée, dont le contour est épaissi et plus opaque.

 


Ostéochondrite du condyle médial de stade II.
Image de séquestre plus foncé dans la logette, séparé du reste du condyle par une bande claire. Une I.R.M. ou un arthroscanner peuvent explorer la surface articulaire invisible sur la radiographie.

 


Ostéochondrite du condyle médial de stade III avec image de grelot : fragment ostéochondral dans sa niche.

 

Ostéochondrite du condyle médial de stade IV : le fragment ostéochondral est visible dans l'échancrure inter-condylienne.

Ostéochondrite du condyle stade IV : le fragment ostéochondral est tenu dans une pincette, alors que la niche apparaît comme un trou, juste sous l'écarteur.

Un bilan du genou par imagerie par résonance magnétique (I.R.M.) :

L’examen I.R.M. permet d'afiner le bilan de l'ostéochondrite. En effet, l'imagerie par résonance magnétique met en relief les zones cartilagineuses invisibles en radiographie classique. D'autre part, l'I.R.M. explore la vascularisation des structures et le niveau d'inflammation, permettant donc de situer l'ostéochondrite dans son cycle évolutif (nécrose, revascularisation, cicatrisation, séquelle).


Ostéochondrite du condyle médial de stade III : correspondance entre l'aspect radiologique (image encadrée en rouge en haut à droite) et l'aspect en I.R.M. qui donne accès à l'analyse du cartilage articulaire.


Un arthroscanner du genou :

C'est un scanner du genou réalisé après avoir injecté un produit de contraste dans l'articulation (sous anesthésie locale).
Il ne s'agit pas d'un examen de 1ère intention mais il peut être utile pour vérifier l'intégrité de la surface articulaire en regard de la zone d'ostéochondrite.
Il s'agit le plus souvent d'une imagerie de bilan pré-opératoire.


Ostéochondrite du condyle médial de stade IV : arthro-scanner qui montre sur cette vue de face (coupe frontale) le fragment d'os et de cartilage, libre dans l'articulation, avec une réaction liquidienne importante (épanchement synovial).


Ostéochondrite du condyle médial de stade IV : il s'agit du fragment de l'image du dessus, après son ablation par athroscopie de genou.


Quelles sont les complications de l'ostéochondrite du genou ?

La principale complication est la libération du fragment ostéo-cartilagineux dans l'articulation.
Cette complication se traduit par :
une douleur
un blocage vrai (mécanqiue) du genou
une épanchement intra-articulaire (gros genou).


Ostéochondrite du condyle de stade IV : vue arthroscopique de la loge du fragment ostéo-chondral (qui n'est plus visible). L'aspect est celui d'un cratère dans le cartlage articulaire.

La complication à long terme d'une grosse ostéochondrite en zone articulaire portante est le développement d'une usure articulaire précoce (arthrose).

Comment traiter une ostéochondrite de genou ?

Le repos sportif

L'ostéochondrite de genou doit être considérée comme une maladie du sport, et non comme une maladie de la croissance.
Trop souvent, il est conseillé d'attendre en imposant le seul repos sportif, qui à lui seul ne règle pas le problème de fond de la raideur tendino-musculaire.
Le repos sportif scolaire et extra-scolaire est donc indispensable et non négociable.
Par contre, il est sensiblement plus long que pour les ostéochondroses extra-articulaires, et peut durer plusieurs années !

Les antalgiques et anti-inflammatoires

Il faut diminuer cette douleur de façon médicamenteuse par traitement (oral) antalgique et anti-inflammatoire.

Les pommades en application locale n'ont aucune efficacité.

La kinésithérapie

Elle est fondamentale pour diminuer les forces de pression qui s'exercent sur les surfaces articulaires fémorales et tibiales.

Elle doit associer différents aspects.

Les étirements myo-tendineux chez le kinésithérapeute

Ils représentent la part la plus importante du travail de kinésithérapie.

Il doivent être réalisés de façon régulière, au rythme de 2 séances par semaine, chez le kinésithérapeutre et par le kinésithérapeute (exercices passifs).

En effet, l'intérêt d'aller en cabinet de kinésithérapie est de pouvoir faire les exercices d'étirements à 2 personnes.
Les étirements que l'on peut réaliser tout seul (individuels) peuvent être réalisés au domicile !

Ces étirements passifs nécessitent donc la présence et la participation du kinésithérapeute du début à la fin de chaque séance (qui doit durer au moins 30 minutes).

Les étirements myo-tendineux à domicile

Le travail d'étirement sera d'autant plus efficace qu'un complément d'étirement par exercices actifs sera réalisé TOUS les SOIRS à domicile, ce qui représente un investissement important, en temps et en motivation.
Réaliser 10 minutes d'exercices chaque soir est un minimum.
Ces exercices individuels doivent être faits de façon efficace, et le kinésithérapeute doit montrer comment les réaliser.

L'immobilisation

Dans certaines formes hyperalgiques, il est utile de réaliser une immobilisation plâtrée de 4 à 6 semaines.

La chirurgie

La chirurgie peut être utilisée à différents moments de l'histoire d'une ostéochondrite.

Au moment de la phase de nécrose :

Il est possible d'eesayer de provoquer une cicatrisation de l'os sous-chondral par afflux sanguin en réalisant des perforations osseuses et articulaires : c'est la technique de Pridie.

Cette technique peut s'effectuer sous contrôle arthroscopique.
Elle ne garantit pas la cicatrisation des lésions et n'empêche pas le reste du traitement (repos sportif, rééducation,...).


Vue arthroscopique d'une perforation cartilagineuse et osseuse : le trou réalisé par une broche va provoquer un saignement, et les élements sanguins apportés sur le site de la maladie sont sensés participer à la cicatrisation.

 

Au moment de la phase de complication :

La présence d'un fragment intra-articulaire étant source de blocage mécanique du genou, il est nécessaire d'aller ôter le fragement, soit par voie arthroscopique, soit par courte arthrotomie.
Cette chirurgie ne règle que le problème du blocage mais ne répare pas la zone d'ostéochondrite.

Le fragment détaché n'a pas les qualités suffisantes pour être remis en place dans sa loge.

 

Au moment de la phase de séquelles :

La persistance d'une zone d'ulcération sur une partie du genou portant le poids du corps peut rendre la chirurgie de réparation indispensable.

Le principe théorique est de resurfacer le cartilage articulaire par des greffes de cylindres ostéo-cartilagineux juxtaposés, prélevés sur le même genou dans des zones donneuses (mécaniquement non sollicitées).

Cette chirurgie se déroule sous arthrotomie (ouverture chirurgicale du genou).




Schéma du principe de greffe ostéo-cartilagineuse. Le cylindre de greffon comporte une partie de cartilage articulaire et une partie osseuse (sous-sol osseux). Il sera impacté dans la zone de forage de façon à ce que son cartilage arrive à niveau par rapport aux bords de la zone d'ostéochondrite.

 




Résultat en image sur une vue opératoire :
Image du haut : la zone d'ostéochondrite est nettoyée, ce qui laisse apparaître l'os sous-chondral.
Image du milieu : forage en zone osseuse, qui acceptera le greffon ostéo-chondral.
Image du bas : résultat après mise en place de plusieurs greffons ostéochondraux.

 

Comment éviter la récidive d'une ostéochondrite de genou ?

Après guérison, si elle survient, il est souhaitable de prévenir la récidive de la maladie.

Par l'entretien de la souplesse des membres inférieurs

Pendant la phase de croissance, il est naturel de perdre de la souplesse, surtout par le facteur d'accroissement de longueur des os.

La réalisation régulière d'exercices d'étirements à domicile permet donc d'éviter de perdre le travail réalisé en kinésithérapie.
A condition de réaliser régulièrement 2 séances de stretching par semaine.

Par la modification des pratiques sportives

La réalisation d'exercices d'étirements doit encadrer TOUTE activité sportive.

Malheureusement, ceci est rarement enseigné dans le milieu sportif scolaire, et seuls quelques disciplines extra-scolaires appliquent cette procédure avec rigueur (gymnastique, sports de combat, danse classique, hip-hop).

Le sport se réalise idéalement de la façon suivante :

15 minutes d'échauffement SANS JAMAIS COURIR, axé sur le travail articulaire proprioceptif

30 minutes d'étirements activo-dynamiques

la phase sportive proprement dite

15 minutes d'étirements (stretching postural) à la fin de la phase sportive

 

Ceci est valable quel que soit l'âge et quel que soit le sport envisager, même pour la natation, le ski, l'équitation !

L’évolution d'une ostéochondrite de genou ne se fera pas forcément vers une guérison, et cette pathologie peut laisser des séquelles irréversibles.

 

 


Ostéochondrite de la patella (rotule)

Quels sont les signes d'appel de l'ostéochondrite de la rotule ?

Les signes d'appel sont globalement ceux de l'ostéochondrite disséquante du genou (maladie de König) : douleurs mécaniques, gonflement du genou à l'effort.
Peuvent s'y ajouter des signes d'inflammation rotulienne rappelant le syndrome fémoro-patellaire : douleur à
la pratique des escaliers, douleurs lors de la marche en montée, difficulté (ou la douleur) en station assise prolongée (ou position accroupie), ressenti de pseudo-blocages douloureux, ressenti de pseudo-luxations, ressenti de craquements.

 

Quels sont les examens complémentaires à demander devant une suspicion d'ostéochondrite de la patella ?

Un bilan radiographique du genou douloureux :

Les incidences à demander sont : genou (avec comparatif) de face, de profil, incidence fémoro-patellaire 30°, 60° et 90°.

L'aspect des lésions radiologiques se superpose à celui décrit pour l'ostéochondrite de genou, et la classification de Bedouelle reste valable (voir au chapitre précédent).

 


Radiographie de la rotule de profil

 

Un bilan I.R.M. du genou douloureux :

L’examen I.R.M. peut également apporter des informations sur les zones cartilagineuses invisibles en radiographie classique. D'autre part, l'I.R.M. explore la vascularisation des structures et le niveau d'inflammation, permettant donc de situer l'ostéochondrite dans son cycle évolutif (nécrose, revascularisation, cicatrisation, séquelle).


I.R.M. de la rotule : ostéochondrite de la partie extérieure de la rotule (facette latérale)

 

Quel est l'aspect opératoire d'une ostéochondrite patellaire (rotulienne) ?


Vue opératoire d'une ostéochondrite rotulienne : on peut voir un creux anormal dans la zone de cartilage articulaire.


Vue opératoire d'une ostéochondrite rotulienne : la même image après résection (élimination) du cartilage de mauvaise qualité, laissant apparaître l'os porteur du cartilage (os sous-chondral).

 

Comment traiter et prévenir une ostéochondrite de la rotule (patella) ?

Le traitement est superposable à celui de l'ostéochondrite du fémur (voir le chapitre).

 

 

 

Ostéochondrites du condyle latéral du coude :

On distingue deux maladie diffréentes : la maladie de Panner et l'ostéochondrite disséquante du coude.

 

La maladie de Panner

Quels sportifs risquent de faire une maladie de Panner ? Et pourquoi ?

Les sportifs les plus concernés sont les gymnastes et les adeptes du V.T.T. (et bicross, B.M.X....).

La maladie touche plus les garçons que les filles, en général dans la tranche d'âge 6-10 ans.

Ce sont les mouvements répétitifs en extension forcée des coudes qui provoquent des microtraumatismes sur la partie extérieure du coude, d'autant plus que les enfants ont un cubitus valgus naturel.


Schéma d'un coude droit vu de face : l'axe du bras (humérus) et l'axe de l'avant-bras (radius et ulna) ne sont pas les même. L'avant-bras part en dehors : c'est ce qu'on appelle un cubitus valgus.

Quels sont les signes d'appel de la maladie de Panner ?

Les signes d'appel sont des douleurs mécaniques, parfois un gonflement du coude, et une limitation de la mobilité du coude (impossibilité d'étendre complétement le coude, appelé aussi flessum). Par contre, les mouvements de rotation de l'avant-bras (pronation et supination) sont toujours possibles.
Le plus souvent, seul un coude est atteint, et on peut alors observer un cubitus valgus plus important du coté malade.

Quels sont les examens à réaliser en cas de suspicion de maladie de Panner ?

La radiographie du coude (face et profil) est le premier examen.
Elle montre des troubles d'ossification du capitellum qui peut prendre plusieurs aspects : inhomogénéité, fragmentation.
Il n'y a pas de libération de corps étranger dans l'articulation du coude.

Le scanner (ou arthroscanner) n'a pas de gros intérêt en l'absence de signe de blocage articulaire.

L'imagerie par résonnance magnétique (I.R.M.) a un intérêt pour apprécier l'étendue de la nécrose osseuse, la qualité des surfaces articulaires.

 

Quel est le traitement de la maladie de Panner ?

C'est avant tout le repos sportif et la suppression TOTALE des microtraumatismes du coude.
Si les consignes de repos sont bien respectées, on peut espérer une amélioration clinique, puis radiologique sur une période de 3 à 6 mois, avec en théorie une normalisation de l'aspect radiographique du coude.
Bien entendu, la reprise du sport est conditionnée par la disparition de toute douleur, la récupération complète de la mobilité du coude, et l'évolution radiologique vers la normalité.

La prévention de la maladie de Panner passe par le choix de la bonne quantitié de sport : au-delà de 15 heures par semaine, le risque devient important.

 

L'ostéochondrite disséquante du coude

Quels sportifs risquent de faire une ostéochondrite disséquante du coude ?

Comme pour la maladie de Panner, le risque d'ostéochondrite disséquante du coude est plus important en gymnastique, en V.T.T. (et bicross, B.M.X), en sports de lancer (base-ball), en tennis, en lutte.
L'ostéochondrite disséquante du coude est plus fréquente que la maladie de panner et concernent les enfants dans la trache d'âge 11-15 ans.

 

Quels sont les signes d'appel de l'ostéochondrite disséquante de coude ?

Les signes d'appel sont les même que ceux de la maladie de Panner : douleurs mécaniques, parfois un gonflement du coude, limitation de la mobilité du coude, mais peuvent se rajouter des sensations de blocage, craquement ou accrochage du coude.
Le membre supérieur dominant est le plus souvent atteint.
L'atteinte des deux membres supérieurs est exceptionnelle.

 

Quels sont les signes radiologiques de l'ostéochondrite disséquante de coude ?

On peut utiliser une classification identique à celle de l'ostéochondrite disséquante du genou.

Stade I ou stade de lacune :

Image claire bien limitée, dont le contour est épaissi et plus opaque.

Stade II ou stade de nodule :

Image de séquestre plus foncé dans la logette, séparé du reste du condyle par une bande claire.
Le niveau de la surface articulaire est normal, mais une fissure peut se dessiner sur un bord.
Stade III ou stade de séquestre en grelot :

Le séquestre ostéo-cartilagineux reste dans sa loge.
Le fond de la loge est dense.
Le cartilage est ouvert avec du liquide entre le séquestre et le condyle.

Stade IV ou stade de corps étranger

Le séquestre est libéré dans l’articulation.
D’autres séquestres plus petits peuvent rester en place.



Radiographie du coude de profil : ostéochondrite disséquante du coude avec fragment d'os et de cartilage en avant du coude, source de douleurs, de blocage et de gonflement du coude.

 

Quels autres examen radiologiques demander devant une ostéochondrite disséquante de coude ?

Le scanner améliore l'analyse de la lésion.
L'arthro-scanner est utile en cas de suspicion de fragment libre intra-articulaire (stade IV) ou d'ouverture cartilagineuse (stade III).
L'I.R.M. apporte des renseignements superposables à ceux de l'arthro-scanner. Elle permet également de préciser le degré et l'étendue de la nécrose osseuse, le cycle évolutif naturel de l'ostéochondrite.

 

Quel est le traitement de l'ostéochondrite disséquante de coude ?

C'est en priorité un traitement orthopédique : repos sportif et suppression TOTALE des microtraumatismes du coude.
Si les consignes de repos sont bien respectées, on peut espérer une amélioration clinique, puis radiologique sur une période de 6 mois à 1 an.
Bien entendu, la reprise du sport est conditionnée par la disparition de toute douleur, la récupération complète de la mobilité du coude, et l'évolution radiologique.
Contrairement à la maladie de Panner, l'évolution ne se fait pas forcément vers la normalisation radiologique.

La prévention de l'ostéochondrite disséquante du coude passe par le choix de la bonne quantitié de sport : au-delà de 15 heures par semaine, le risque devient important.