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LES FRACTURES DU GENOU |
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Les traumatismes du genou représentent 25% des accidents sportifs de l'enfant.
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Le genou est responsable de la grande partie de la croissance du membre inférieur : les fractures du genou on donc un potentiel de perturber la longueur, l'axe, la mobilité de la zone fracturée. |
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Les fractures du massif des épines tibiales : | |
Les
fractures arrachement des épines tibiales (massif intercondylaire
antérieur) sont secondaires à la mise en tension du ligament
croisé antérieur du genou qui arrache sa zone d'insertion
sur le tibia.
Les fractures déplacées (types III et IV) seront traitée par ostéosynthèse chirurgicale : vissage, laçage par fil puis immobilisation pendant 6 semaines.
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Fracture du massif des épines tibiales (type II de Meyers
et Mc Keever). |
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Fracture du massif des épines tibiales (type II de Meyers et Mc Keever). | |
Les fractures décollement épiphysaire de l'extrémité inférieure (distale) du fémur : | |
Elles
ne représentent que 1% des fractures de l'enfant. Il
s'agit de fractures graves qui exposent à un risque immédiat
de lésion des nerfs et des vaisseaux sanguins, et secondairement
à un risque de trouble de croissance. Les
fractures non déplacée seront immobilisées en plâtre
cruro-pédieux pendant 6 semaines. |
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Fracture de la zone de croissance de la partie basse du fémur de type I (de la classification de Salter). | |
Fracture de la zone de croissance de la partie basse du fémur de type II (de la classification de Salter). | |
Fracture de la zone de croissance de la partie basse du fémur de type III (de la classification de Salter). | |
Fracture de la zone de croissance de la partie basse du fémur de type IV (de la classification de Salter). | |
Fracture de la zone de croissance de la partie basse du fémur avec grand déplacement. | |
Le
traitement des fractures de l'extrémité inférieure
du fémur déplacées justifie une remise en place sous
anesthésie générale, une ostéosynthèse
par broches, et une immobilisation plâtrée pendant 6 semaines. |
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Fracture de l'extrémité inférieure du fémur : ostéosynthèse par broches, disposées en croix. | |
Même
après un traitement correctement réalisé, ces fractures
de l'extrémité inférieure du fémur déplacées
peuvent se compliquer à distance de trouble de croissance dans
la région fracturée (la zone de croissance), ce qui peut
provoquer des désaxations progressives du genou. |
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Séquelle de fracture de l'extrémité distale du fémur droit : l'axe du genou se dévie vers l'extérieur (en valgus). | |
L'associaton
de fractures de l'extrémité inférieure du fémur
et de fractures du tibia est très évocatrice du syndrome
des enfants battus (ou syndrome de Silvermann). |
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Syndrome des enfants battus : à chaque flèche jaune correspond une fracture !... | |
Les fractures ostéochondrales : | |
Fractures
qui arrachent un fragment osseux et cartilagineux du fémur ou de
la rotule. Devant la notion de luxation, de choc direct ou indirect, et surtout devant un genou très gros (présence de sang dans le genou), il faut savoir demander une I.R.M. (imagerie par résonnance magnétique) qui mettra le fragment ostéo-cartilagineux en évidence. Les petits fragments seront enlevés sous arthroscopie. Les gros fragments peuvent bénéficier d'une remise en place par ouverture du genou (arthrotomie).
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Fracture ostéochondrale de la rotule (au bout de la flèche rouge), visible sur une radiographie de profil du genou. |
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Fracture ostéochondrale de la rotule : réparation chirurgicale par athrotomie (ouverture du genou). Remise en place du fragment, stabilisation par broche, vissage par 2 vis dont la tête est enfouie dans l'épaisseur du cartilage articulaire de la rotule. | |
Les fractures arrachement de la rotule (avulsions patellaires) : | |
Ces
fractures surviennent par contraction contrariée de l'appareil extenseur
du genou (muscle quadriceps). Elles surviennent donc principalement lors d'une réception de saut (basket-ball). Le diagnostic se fait devant un gros genou douloureux avec impossibilité totale d'appuyer. Le traitement est chirurgical pour les fractures déplacées avec immobilisation dans un plâtre cruro-pédieux pour 6 semaines. |
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Fracture arrachement (avulsion) du pôle supérieur de la rotule, par l'intermédiaire de la force du tendon du muscle quadriceps. | |
Fracture arrachement (avulsion) du pôle supérieur de la rotule : vue opératoire du tendon du quadriceps déchiré. | |
Fracture arrachement (avulsion) du pôle supérieur de la rotule : aspect après l'intervention : réalisation d'un cerclage rotulien au fil d'acier. | |
Les fractures décollement épiphysaire de l'extrémité supérieure (proximale) du tibia : | |
Ce sont des fractures rares qui risquent de passer inaperçues lorsqu'elles ne sont pas déplacées. Elles surviennent surtout à l'adolescence vers les 13 à 16 ans, par mécanisme d'hyper-extension lors d'une activité de sport, de deux roues ou lors d'une chute. Ces
fractures peuvent également se compliquer de syndrome de loge (pression
excessive dans les muscles), de lésions des vaisseaux sanguins
et des nerfs. Les fractures non déplacées seront immobilisées en plâtre cruro-pédieux pendant 6 semaines.
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Différentes variétés de fracture décollement épiphysaire de l'extrémité supérieure du tibia. | |
Fracture décollement épiphysaire de l'extrémité supérieure du tibia chez un garçon de 10 ans. | |
Les fractures arrachement de la tubérosité tibiale antérieure : | |
La
tubérosité tibiale antérieure est la zone d'attache
du tendon rotulien. C'est sur cette zone que s'exerce toute la force du
muscle du quadriceps.
A distance de la fracture, elles peuvent également se compliquer de trouble de la croissance avec blocage de la zone de croissance du devant du tibia, responsable d'un recurvatum (orientation du tibia vers l'arrière).
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Classification des fractures de la tubérosité tibiale antérieure : type 1 à gauche, type 2 au milieu, type 3 à droite. | |
Fracture arrachement de la tubérosité antérieure du tibia, qui est soulevée perpendiculairement à sa position initiale. | |
Fracture arrachement de la tubérosité antérieure du tibia : aspect opératoire avant réinsertion. | |
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