<--page précédente page suivante--> | |
LES FRACTURES DE JAMBE |
|
Les
fractures de jambe sont des fractures fréquentes : 3ème
localisation des fractures après l'avant-bras et le fémur. Elles surviennent lors d'accidents de la voie publique,
d'accidents sportifs (VTT, roller, skate, ski...). En fonction du trait de fracture et de la notion
de stabilité, on distingue : |
|
Fractures de jambe : classification en fonction de la stabilité. | |
|
|
Ces
fractures touchent le jeune enfant, et sont souvent isolées. Le
plâtre sera fendu pour éviter un syndrome de loge, et la
fracture sera surveillée en hospitalisation. |
|
Fracture de l'extrrémité supérieure du tibia, chez un petit enfant, peu déplacée. | |
Fracture de l'extrrémité supérieure du tibia, en cours de consolidation : il faut noter l'encoche sur le bord interne de l'os. | |
Désaxation de la jambe gauche en cours de consolidation d'une fracture de l'extrémité supérieure de jambe. | |
Evolution spontanée de la désaxation sur une période de 5 ans, SANS CHIRURGIE. | |
Cas particulier des fractures de fatigue : Elles
surviennent sur des enfants très sportyifs, se manifestent par
des douleurs mécaniques, rythmées par les activités
physiques. |
|
Image de réaction osseuse de la partie supérieure, interne et arrière du tibia qui peut évoquer une tumeur maligne (cancer), alors qu'il ne s'agit que d'une fracture de fatigue ! | |
Il
faut savoir recontôler radiographiquement ces images, mais en cas
de doute par rapport à une tumeur, une biopsie chirurgicale de la
lésion peut être souhaitable. |
|
Les fractures de la diaphyse du tibia (partie longue et centrale) : |
|
Secondaires à des chocs directs ou des chutes lors d'activités sportives (ski) ou d'accidents de la voie publique, elles sont souvent évidentes cliniquement en raison des douleurs importantes, de l'impossibilité de marcher et de la déformation de la jambe (oedème et écchymose, plus ou moins déplacement). Elles
peuvent se compliquer d'ouverture de la peau, ce qui en fait une urgence
à traiter. Le traitement des ces fractures tibiales EST AVANT TOUT ORTHOPEDIQUE, c'est-à-dire par immobilisation dans un plâtre cruro-pédieux, réalisé sans anesthésie générale si la fracture n'est pas déplacée, ou avec anesthésie générale si la fracture doit être remise en bonne position (réduite). Les
indications de traitement chirurgical par enclouage centro-médullaire
élastique stable sont rares (10% des cas) : fractures ouvertes,
enfants polytraumatisés.
|
|
Fracture du 1/3 central du tibia, par accident de ski (la chaussure de ski est d'ailleurs radiographiée...), de type spiroïde. | |
Fracture spiroïde de la diaphyse du tibia. | |
Fracture transversale du tibia : traitement de référence par immobilisation plâtrée permettant d'aligner les axes osseux. | |
Les fractures de l'extrémité inférieure du tibia : | |
Comme
les autres variétés de fractures du tibia, elles sonts secondaires
à des chocs directs ou des chutes lors d'activités sportives
(ski) ou d'accidents de la voie publique, et elles sont souvent évidentes
cliniquement. Le traitement chirurgical reste rare. L'immobilisation varie de 6 à 8 semaines et utilise d'abord un plâtre cruro-pédieux, puis une botte de marche en résine. |
|
Fracture de l'extrémité inférieure du tibia et du péroné : traitement de référence par immobilisation avec anesthésie générale plâtrée permettant d'aligner les axes osseux. | |
<--page précédente page suivante--> |